Archive for the Γαλλόπληκτοι Νεοέλληνες Ποιητές Category

Αφιέρωμα: Γαλλόπληκτοι Νεοέλληνες Ποιητές

Posted in European Poetry, Γαλλόπληκτοι Νεοέλληνες Ποιητές on 2 Ιουλίου, 2008 by Le grand écrivain
Robert Delaunay (1885-1941), La Ville de Paris, 1913

Μέρος ΙΙ

Νίκος Εγγονόπουλος

(τα γαλλικά ποιήματα)

LE PAPE AUX ENTONNOIRS


La stupeur trigonométrique rétrograde des fleurs funestes évoque, pour moi seul, les pâleurs latescentes des bottins séraphiques et alpestres. Je m’explique : un cœur, fut-il en or, ne saurait en aucune façon résister aux clameurs guerrières des nègres-blancs mystiques, collectionneurs austères de timbres-poste et de losanges pourris. Ainsi, un marbre et un Arabe, ajoutés à deux téléphones lépreux et à un corollaire aussi absurde que funambulesque, donneraient forcément une somme « X » qui, ajoutée aux soutanes arachno-deltoides de ces messieurs et des mégots sismiques, donnerait, à son tour, les seules portes latérales connues des efflorescences espagnoles anti-masturbatrices. Les déprédations et carences automobiles unijambes ne sont invoquées ici qu’à cette seule fin : préserver les ostensoirs automatiques à venir de la décortication sexuelle des forêts et des astres. Enfin, pour être bref : une magnéto, une Minerve décolleuse de phares, Picasso, voici les seuls résultats de mes recherches africaines et sentimentales. D’ailleurs, je suis poète.

VANITE BLEU

Vers pour être gravés sur

Un verre de lampe

Mon cœur est un couteau

Qu’on étrangle

Comme on descend

à pas de velours

à pas de velours de vache –

un escalier

et qu’au loin sur l’horizon vague

d’automne

dans la campagne attristée par le soir

les corbillards secrets

des vierges nubiles

sous une pluie battante

de vieilles lunes

et d’oiseaux morts

demandent dans des attouchements obscènes

aux (clo)portes molles

l’oubli tiède

de mes baisers

et je descends toujours

-tandis que sur chaque palier les portes claquent –

une main plongée dans le vent du large

avec un sentiment profond

de dégoût

pour moi-même

pour tout ce qui n’est pas

elle pour tout ce qui n’est pas

(ou ne fut pas) fenêtre

désir

cerceau

pluie

sein

ange

mystère

r i e n

(Μην ομιλείτε εις τον οδηγό, 1938)

L’EVASION DE CENTAURES


Sous les signe des taureaux, écarteleurs des nuits,

J’ai surpris les secrets des armoires astrales.

Seuls, les sons des tam-tams, aux angoisses papales,

Ont répandu mes rêves et rivé mes ennuis.

Pourtant, dans les austères régulateurs lyriques,

J’ai sondé, au Mexique, les transes des sauriens :

ma nuit ne fut qu’un tas de cadavres isauriens

Et mon jour un soleil éclairant les boutiques.

Jamais las, épargné les soudures des mornes,

Je porte les fruits obscurs aux cercueils dédiés,

Et mes seuls cris fleurissent kilomètres des bornes.

Cinyres, dont la voix file aux quenouilles des pâtres,

obscénité céleste dans nos sens irradies,

Sortez des pans de murs aux grands gestes idolâtres.


ESPOIRS MEXICAINS

à Mr. André Breton

C’est dans les seules premières décades de la « râpe à écrire »

Vivipare que sont conservés – à froid – les vaporisateurs

sanguinaires autodidactes épars dans les plaines d’Ennui. J’en

ai fait moi-même l’expérience au moyen de deux bâtonnets sternaux,

en forme de fourrure, qu’on introduisait profondément

dans le blanc de l’œil, comme une potence. Encore est-il nécessaire d’ajouter à ce propos que,

n’était le Métro transversal

désorbité du grand paillard sinistre aux documentations mensongères et trompeuses, on se

serait trouvé face à face avec les plus durs problèmes- d’ailleurs irrésolus à l’heure qu’il est- des

incohérences ternaires saxophones et saxophages.

Heureusement- et non seulement pour notre bonheur mais

Aussi pour notre édification- Mr. André Breton veillait, partisan

Héroïque et farouche, aux côtes d’u e révolution permanente

Et d’une « permanente » révolutionnaire. De là, il n’y a

Qu’un pas pour déduire que tous nos espoirs et tous nos désirs

Prenaient peu à peu l’apparence grandiose et glorieuse d’une

tête de taure, symbole de la fécondité et du concept le plus noble

et le plus pur. Notre plus fol espoir semblable à notre plus

fol espoir. Semblable aussi, dis-je, en plus d’un point- pour

ne pas dire en tous- à un sexe doux des femmes les plus aimées,

les plus nues, les plus vues.


(Τα κλειδοκύμβαλα της σιωπής, 1939)


SYLLABAIRE

I

en les cadences sûres

aux parfum roses et

suaves

d’un climat de mort

des statues

jamais érigées

-pourtant métaphysiques-

dans les cités de marbre

j’ai gravé

sur mon front haut

et pur

en lettres de feu

ces mots:

jamais

II

les mots âcres

et subtils

sertis

en les réminiscences abstraites

des îles

partagent en mon

cœur

(qu’ils simulent)

les roses roses de ma vie

des roses roses

de ma

mort


(Η επιστροφή των πουλιών, 1946)


AU CHÂTEAU D’AMBOISE


La rhomhée est un fer qui se prolonge au loin. Si la

Lumière tout entière éveille les fils de la vertu, elle se

Trouve, et reste, dans l’ignorance du ciel qu’elle a capturé.

La salive se couvre la bouche et sert d’humeur

Vitale à la terre aride des deux côtés du fleuve. Il faut

Prendre en considération que l’endurance est une brouette

que l’on jette à terre au réveil. La peinture surpasse

toute œuvre humaine par le retour des hublots

des membres et leur fonctionnement. Cette mélodie, cette

méthode, cette méprise: arbres, prairies, chevaux, barbes,

foyers, se croisent après avoir pénétré dans les soupiraux

de lanternes de grosseurs diverses. Le corps apparaîtrait

alors pour refuser un homme rougi à moitié,

comme nous le prouve un petit trou qui s’est brisé après

une longue course du côté de la bouche en fusion. Tu

peux accélérer un grand et beau fruit: l’imite inflige

un mugissement cruel et sonore dans son propos.

C’est – à – dire au moment où l’animal entendra des instruments

d’une grande douleur.


LA REVOLTE DES JOUR

à E.L.T. Mesens

ils étrennent des étrons

en guise de chapeaux

en guis de chapeaux hauts

de chapeaux melons

de chapeaux – étrons

c’est ainsi qu’il y eut la guerre

la dernière guerre

et l’avant dernière:

les hommes sont si ternes

les hommes sont si bons

laisser – moi l’espoir

laisser – moi chanter

chanter à tue – tête

les guerres les félons

les bateaux – citernes

les bateaux – citrons

les chapeaux – étrons


PICASSO

à Pablo Picasso

le toréador vit à présent à Elassona

installé à longueur de journée sur la place aux gros

pavés sous les platanes

et l’homme du café va vient revient sans cesse et renouvelle

le café dans la tasse et la tabac dans le narghileh du toréador

jusqu’à ce que nostalgiquement passent les heures

et que des myriades d’oiseaux s’assemblent

dans le feuillage touffu des platanes

ce qui veut dire que le soleil se couche

c’est alors que les conspirateurs un à un se glissent

dans l’étroite ruelle

silencieux comme tombe la nuit et les aide

presque invisibles à se rassembler eux aussi

tels les oiseaux

là où ils le doivent

et de grosses larmes coulent de leurs misérables prunelles

et la mère qui veut anéantir les fascistes

dans la chambre assombrie où se concertent à voix basse

les conspirateurs

-du plafond pendent des grappes de piments rouges qui sèchent –

de ses mains caleuses que décorent les rosaires

elle ôte le verre de la lampe et l’allume

et ces mêmes mains caleuses salies maintenant par le pétrole

tranquillement elle les essuie sur son tablier

et comme –ainsi qu’il a été déjà dit – elle ne désire

rien tant que d’anéantir les criminels

la vieille prend la lampe de dessus la table

ouvre avec une certaine hâte la fenêtre

et tend dehors

– dans la nuit –

la main énorme qui tient la lampe

vieille mère ! lui crie – t – on

où portes – tu cette lampe ?

mais à l’instant même dans les champs d’Avila se meuvent

des ombres suspectes aux militraillettes sous l’aisselle

et comme de loin brillait pareille à une étoile

la lumière brandie à la fenêtre

une à une se mirent à résonner les guitares

et les gitanes se mirent à danser

avec leurs beaux culs et leurs larges jupes aux mille couleurs

tandis que de leurs chaudes bouches fardées –comme un cri de douleur –

s’échappait le texte de la chanson:

« je te dirai ma solitude par Soleares »

et les majors s’acharnaient sur les guitares

et la canaille fasciste tirait en plein sur la foule

et elles sous leurs mules de satin

-aux hauts talons –

par terre –sur les gros pavés – elles piétinaient mon cœur

mais c’est alors que ce fut à en perdre la tête

lorsqu’un taureau au poil rouge entra en scène

des flammes lui sortaient des naseaux

et des banderilles lui piquaient douloureusement l’échine

et le garrot

et il se mit de çà de là à cogner de la tête

éventrant

dépeçant les chairs avec ses cornes

jetant haut en l’air

tout ce qu’il touchait

et des monceaux de cadavres s’amoncelaient

cadavres de chevaux d’hommes

dans les rivières du sang qui coulait

(des banderilles lui DECORAIENT douloureusement

l’échine et le garrot)

et les jeunes filles aux seins merveilleux s’étendirent par

terre

et dans leurs yeux radieux se couchaient

et se levaient

des soleils


(Στην κοιλάδα με τους ροδώνες, 1978)

Αφιέρωμα: Γαλλόπληκτοι Νεοέλληνες Ποιητές

Posted in Greek Poetry, Γαλλόπληκτοι Νεοέλληνες Ποιητές on 20 Φεβρουαρίου, 2008 by Le grand écrivain

Μέρος Ι

Γεώργιος Εξαρχόπουλος Ματθαίου

Στάθηκε παντελώς αδύνατο να επαληθεύσω τις ημερομηνίες γέννησης και θανάτου αυτού του εντελώς παράδοξου ποιητή, ο οποίος απουσιάζει απ’ όλες, αν δεν απατώμαι, τις ιστορίες της νεοελληνικής λογοτεχνίας. Το μόνο στοιχείο χρονολογικό που διαθέτουμε γι αυτόν είναι η πρώτη και μοναδική του συλλογή που εκδόθηκε το 1842. Ο Γ. Π. Σαββίδης βεβαιώνει πως επρόκειτο για αυθεντικό τρελό. Προσωπικά πάντως διατηρώ τις επιφυλάξεις μου. Διότι τα ποιήματα του είναι τόσο επιτηδευμένα προκλητικά και παρανοϊκά, που δύσκολα θα μπορούσαν να αποδοθούν στην γραφίδα ενός φρενοβλαβούς. Διότι ένας φρενοβλαβής, αν προκαλεί, προκαλεί εν αγνοία του. Ενώ στα ποιήματα του Εξαρχόπουλου Ματθαίου διακρίνουμε ολοκάθαρα μια συνειδητή πρόθεση να παρωδήσει και να προκαλέσει, πρόθεση που συνοδεύεται και από μια ισχυρή δόση φιλελευθερισμού (έτσι, για παράδειγμα, μέσω τολμηρών συνειρμών, η διαύγεια γίνεται «Λευκάδα», το Άσμα Ασμάτων, μετατρέπεται σε «βήμα βημάτων», ο Ναπολέων-Αναπολέων ‘παίζει’ με την πρωτεύουσα μέχρι πρότινος (1833) του νεοσύστατου ελληνικού κρατιδίου Ναύπλιο-Ανάπλι, κτλ). Πρόθεση παρωδίας, πρόκλησης και φιλελευθερισμός που επιτείνονται από την χρήση καθαρευουσιάνικων σολοικισμών, αρχαιοπρεπών λεξιλογικών τύπων πλάι σε τύπους της καθομιλουμένης (π.χ., του «ονομάτου», «περικαλώ», «νοστιμάδα», κτλ) καθώς και νεολογισμών που θυμίζουν γαλλική προέλευση αλλά που ουδεμία σχέση έχουν με τη γαλλική γλώσσα (γενικά δυσκολεύομαι να πιστέψω πως ο Εξαρχόπουλος γνώριζε γαλλικά· είναι χαρακτηριστικό πως οι ‘γαλλίζουσες’ λέξεις που χρησιμοποιεί είναι η ακουστική εντύπωση που προκαλούν τα γαλλικά σε κάποιον που δεν ξέρει γαλλικά…). Έτσι, η ποίηση του, ενώ επ’ ουδενί λόγω δεν μπορεί να χαρακτηριστεί ντανταϊστική, με την αυστηρή έννοια του όρου, εισάγει με τόσο βίαιο και ορμητικό τρόπο αφενός το ανούσιο και αφετέρου το παράλογο στοιχείο (l’absurde, με τη διάσταση που δίνει μάλλον στον όρο ένας Camus), θυμίζοντας έτσι εντέλει περισσότερο Ionesco παρά Tzara, γεγονός που δεν μπορεί παρά να μας εντυπωσιάζει και να μας καταπλήσσει. Κατάπληξη που εντείνεται στο έπακρο αν αναλογιστούμε τα δεδομένα της ευρωπαϊκής (πόσο μάλλον της ελληνικής!) ποίησης των μέσων του 19ου αι.

***

ΕΚΤΑΣΙΣ ΠΟΙΗΤΙΚΗ

ΠΕΡΙ ΤΗΣ ΠΟΛΥΤΙΜΟΥ ΗΛΙΑΚΗΣ ΓΑΛΛΙΑΣ

Ως αξιομεγαλοπρεπή Γαλλία υψώνεται τη αληθεία,

όταν η φύσις βοηθή και η τύχη εν τω άμα ο άνθρωπος

υψώνεται χωρίς κανένα πράγμα.

Και όταν εκτιμήσουν τας ηλιακάς γνώσεις του συγγραφέως,

τιμήσουν τότε και αξιομεγαλοπρεπή τρισέβαστον

Γαλλίαν,

ηλιακά υψώνεται τη αληθεία,

δυσεύρετος Γαλλία με αειθαλία

ξιφίλ γαλέρ τη αληθεία,

μεγάλα ρευ αειθαλία.

ΠΑΡΑ

Γ. Εξαρχόπουλου Ματθαίου

και των ποιητών κορυφαίου

Και αφιερώνεται εις το υψηλόν όνομα της Κορώνας

της πολυτίμου Γαλλίας,

ως αξία των σοφών ανδρών

της παιδείας και της ηλιακής μεγαλοπρεπείας.

***

ΠΡΟΛΟΓΟΣ ΗΛΙΑΚΟΣ

Πρόλογος επιταφικού λερμπαλέρ και ηλιακού λόγου της πολυτίμου ανακομίσεως από την Αγίαν Ελένην εις Παρίσιον υψηλού και ηλιακού λειψάνου ανδρός μεγίστου αυξάνουν, δια της μεγίστου διπλωματικοπολιτικής του και αξιοαυτοκρατορικής αξιάστου φυσικής του, καθώς αποδείχθηκε και ην άνδρας υψηλού και ηλιακού βήματος βημάτων το πολύτιμον του όνομα, ήτον και είναι μεγίστου αθανασίας, ήτον άνδρας αειθαλίας ο πολύτιμος Αναπολέων ξιφιμαλέρ επ’ αληθείας. Δια το βαθύ σέβας λοιπόν του υψηλού και ηλιακού μεγίστου τούτου υψηλού ονομάτου, γίνεται η αφιέρωσις εις τους γενναιομεγαλοψηλοελεύθερους άνδρας της πολυτίμου Γαλλίας, άνδρας της της αξιομεγαλοψύχου γενναιομεγαλοπρεπείας ευγενείς άνδρας της Γαλλίας, ζήτω με αειθαλίας οι σοφοί άνδρες της Γαλλίας ΑΜΗΝ!

Περικαλώ λοιπόν τους τους ευγενείς και σοφούς Γάλλους δια να το υποδεκτούν με ευμένειαν, και μεγίστου ανδρός εύνοιαν, πάντα υπέρ έννοιαν, του αδάμαντος Αναπολέοντος η υψηλή εύνοια και δια το υψηλόν και ηλιακόν όνομα του αοιδίμου Αναπολέοντος.

Και δια την Λευκάδα της συντακτικής περιγραφής η πληρωμή του είναι 2 τάλληρα, εκτός δε της Ελλάδος 3, αν έχη την ιδιόχειρον υπογραφήν του ποιητού· αν δε δεν την έχη, φαίνεται ως νόθον και καταδιώκεται με πρόστιμον 1000 ταλλήρων.

Εν Αθήναις, την 10 Οκτωβρίου 1841

Ο Ποιητής

ΓΕΩΡΓΙΟΣ ΕΞΑΡΧΟΠΟΥΛΟΣ

Ματθαίου

εκ της Νήσου Αμοργού Ρομφαίου

και των Ποιητών Κορυφαίου

***

Απολογία Ποιητική

Ο ποιητής είναι στολή, υψηλής αειθαλίας

Καθώς λάμπει και ο ήλιος σε όλας τας βασιλείας.

Λερμπαλέρ όταν όμως τον τιμούσιν οι κόμοι και οι κομήται

και από κανένα δεν φθονείται, όταν όμως τον φθονούσιν

μένουσιν και αυτοί να τους εφτυούσιν.

Επειδή αποδεικνύονται ως ανάξιοι της αξίας τους.

Δεικνύοντες λελαλεύ επειδή δεν εγνώριζον και την στολήν

τους παροργίζουν και ο ποιητής αδιαφορεί.

Και με το κοντύλι του τραγωδεί,

Λερμπαλέρ την αλήθειαν υψώνει

Και το ψεύδος θανατώνει.

Ξιφίλ μαλέρ ιδού λοιπόν η φρονιμάδα

Του ποιητού η νοστιμάδα

Ως να παίζει την αμάδα με φρόνιμον αράδα ας ομιλούν.

Και οι τρικαβαίοι και μετριούνται οι Χαλδαίοι όσοι

Ηγαπημένοι του φθόνου ερωμένοι λέγονται κατηραμένοι.

Διότι εις τα απέχια είναι παραδομένοι.

Αθήναι την 15 Φεβρουαρίου 1842

Γ. ΕΞΑΡΧΟΠΟΥΛΟΣ